Fondée en 2025, la fondation d’entreprise Altémed a pour mission de mettre en œuvre et soutenir des initiatives en faveur de l’art et de la culture dans la Métropole de Montpellier. Elle aspire à placer la création au cœur du développement du territoire. C’est ainsi que la fondation d’entreprise Altémed a lancé son activité en organisant des résidences d’artistes et artisans créateurs, au cœur du quartier emblématique de la Mosson.

MARINA VALTIN (portée par l’association Aldebaran)

Munie d’un nuancier RAL et de sa personne, l’artiste Marina Valtin a créé un visuel sur les Hauts de Massane, avec l’aide de ses habitant·es. Ce visuel se compose d’un mood board, d’une sorte de monogramme (à la Louis Vuitton, Gucci …) ainsi qu’un motif papier peint à la manière d’une toile de Jouy. C’est surtout une ode à la jeunesse.

MARION MOUNIC (portée par l’association Aldebaran)

Inspirées des jarres à eau marocaines, ces poteries ont été façonnées par l’artiste Marion Mounic à partir de poussière de gravats prélevée sur le chantier de la Mosson. L'artiste y associe des sirops artisanaux, élaborés à partir de plantes cueillies autour du lac, qu’elle vous partage.

ALDEBARAN

Aldébaran est un lieu d’art actif depuis plus de 30 ans. Après des années passées sur les communes de Baillargues et Castries, notre structure est à présent nomade. Notre vocation est d’amener l’art dans les lieux de vie, de diffuser et soutenir la création des artistes régionaux par le biais d’expositions, de résidences et de projets d’éducation artistique.

MARIE POURCHOT

HOME est un projet sur la maison originelle, il s’inscrit dans un travail de réflexion plus large autour de la thématique de l’exil et du syncrétisme culturel. L’objectif de ce projet consiste à découvrir l’autre à travers son habitat, par l’intermédiaire de plans d’appartements brodés : HOME raconte l’habitat, l’habiter et l’habitant. Avec son crochet, ses fils de soie, de coton, de lin, de la gravure et de la peinture, l’artiste et ethnologue Marie Pourchot raconte la maison. Refuge, repère, référence, (re)commencement de l’histoire d’un individu, habiter revêt une dimension existentielle et ceux qui n’ont pas de maison sont en quelque sorte privés d’existence. Marie Pourchot invite les gens à parler de leur maison originelle, et restitue ensuite par la lente pratique de la broderie des plans spatio-émotionnels des espaces habités comme une sorte de topographie affective. Elle entre dans le HOME de chacun pour découvrir son histoire et son individualité, pour rencontrer l’Autre.

NICOLAS FOIX

Nicolas Foix, fraichement diplômé des beaux arts de Montpellier, a proposé une initiation au travail de la terre, durant ces deux mois dans le quartier de la Paillade. Pour la fin de résidence, la guinguette sera un moment d’ouverture. Les passants pourront découvrir les contenus des cours menés durant le projet. À travers de petits ateliers, chacun pourra imaginer et créer sa propre cabane, sa propre maison en argile autodurcissante. Ce geste simple permet d’impliquer le public dans une démarche plastique et collective tout en faisant écho au renouvellement en cours dans le quartier de La Paillade.

JULES HIDROT

Pour prolonger le travail photographique que Jules Hidrot a mené dans les quartiers de la Paillade et des Hauts de Massane avec la Fondation Altémed, une série de cartes postales a été créée à partir des images réalisées. À la manière des cartes envoyées depuis un lieu de vacances, elles proposent une nouvelle façon de voir et de partager son propre quartier. Le 5 juillet, les habitant·es sont invité·es à s’écrire une carte à eux-mêmes, en y inscrivant leur adresse. Ces cartes leur seront envoyées dans un an. Un geste simple et poétique pour se parler à son futur soi, évoquer son état présent, ses envies, ses rêves pour l’année à venir.

SOUFYAN HEUTTE

Pendant huit semaines, l’auteur Soufyan Heutte a multiplié les ateliers d’écriture, porté par l’ambition d’aller à la rencontre des habitants, de celles et ceux qui font vivre, respirent et grandissent au cœur du quartier de la Paillade. Soufyan est animé par la profonde conviction que grandir ici n’est jamais anodin, que ces hautes tours sont une seconde mère, et que ce béton, à la fois arme et armure, façonne autant qu’il protège. Alors, il est allé à leur rencontre pour qu’ils puissent raconter, chacun à leur manière, la Paillade telle qu’ils la vivent. Son objectif : leur donner les clés de l’écriture, partager des savoirs techniques, mais aussi les encourager à s’en emparer, à faire de la plume un outil dans leur vie personnelle comme professionnelle. À l'issue de cette résidence, il rassemblera leurs productions pour tisser ensemble les fils de leur histoire. Ensemble, ils auront écrit la trame d’une fiction qui prendra racine à la Paillade, mettant en lumière ce quartier pour ce qu’il est vraiment: un décor haut en couleurs, vivant, puissant, et porteur d'avenir.

COLLECTIF U-LAB

Il était une fois la Paillade - Déambulation À l’occasion des guinguettes Mosson, le collectif U-Lab propose une déambulation sonore et narrative autour de cinq balises installées dans le quartier de la Mosson. Chaque balise donne accès, via un code à scanner, à une carte numérique interactive nourrie par les récits, souvenirs, photos, et témoignages des habitant·es de La Paillade. Accompagnés d’un griot – conteur et chanteur traditionnel – le collectif U-Lab fera entendre ces paroles collectées, comme autant de fragments d’une mémoire vivante du quartier, dans un moment de marche, de chant et d’écoute partagée. Ce projet s’inscrit dans un contexte de profond renouvellement urbain, où formes bâties, usages et repères se transforment. Dans cette période de grande mutation, notre projet vise à préserver la mémoire collective de La Paillade et à raconter son histoire depuis l’intérieur : pour une histoire Pailladine racontée par les Pailladins. Une cartographie évolutive pour ne pas perdre le fil des souvenirs, pour continuer à tisser du lien, et pour transmettre un patrimoine immatériel essentiel.